Un modèle simple permet de décrire avec une étonnante précision la grande majorité des observations cosmologiques, que ce soit l’abondance des éléments chimiques, la température de l’univers, les propriétés des toutes premières images que l’on puisse observer, ou la répartition des galaxies. Mais ce modèle repose sur une hypothèse inquiétante. La matière telle que nous la connaissons ne compose que 5% de l’univers. Non seulement l’essentiel de la matière est invisible et de nature inconnue, mais la matière elle-même semble constituer moins du tiers de l’univers, le reste étant une énergie noire que de nombreux projets continuent à explorer. Toujours plus ambitieux et inquisiteurs, que nous apprennent ces derniers sur l’univers sombre?